Quévillon
La propriété Quévillon est détenue à 50 % par Minière Osisko inc. et est constituée de 2 815 claims individuels couvrant une superficie de 150 163 hectares (figure 1). Le projet Quévillon, situé à la limite entre le territoire d’Eeyou Istchee Baie-James et la région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue, peut être subdivisé en deux blocs de claims. Le bloc central entoure la ville de Lebel-sur-Quévillon et renferme le gîte Osborne-Bell. Le bloc nord-est est séparé en trois secteurs et s’étend du village de Miquelon à la communauté de Waswanipi. L’accès à la propriété Quévillon se fait en empruntant la route pavée 117 vers l’est à partir de Val-d’Or sur environ 30 kilomètres, puis la route pavée 113 vers le nord sur une distance d’environ 125 kilomètres, où se trouve la ville de Lebel-sur-Quévillon. Le projet Quévillon est situé au sein des territoires traditionnels de la Première Nation Anishnabe de Lac Simon et de la Première Nation des Cris de Waswanipi.
Faits importants
Le projet Quévillon englobe le gîte aurifère Osborne-Bell ainsi que plusieurs indices aurifères.
Description de projet
Géologie
GÉOLOGIE
Le projet Quévillon est situé dans la Zone volcanique Nord de la Sous-province de l’Abitibi. La propriété est principalement caractérisée par une vaste séquence de basaltes coussinés, massifs ou bréchiques, où se sont introduits des filons-couches et des dykes mafiques à ultramafiques synvolcaniques et cogénétiques. L’empilement volcanique mafique est épais, effusif et généralement non explosif, ce qui suggère un environnement de plaine basaltique sous-marine. Quelques édifices volcaniques felsiques à intermédiaires sont présents au sein de la séquence mafique.
Le projet Quévillon est associé à la jonction de plusieurs structures majeures, dont les zones de cisaillement Casa Berardi, Laflamme, Rivière Kiask et Cameron, pour la plupart orientés ONO-ESE. La faille Lamarck-Wedding borde au nord le bloc nord-est et traverse le bloc central de claims. Ce couloir de déformation présente une orientation NE-SO inhabituelle pour le secteur, et tronque l’événement de déformation ONO-ESE sous la forme de la faille Cameron.
La région entourant le gîte Osborne-Bell fait partie du Groupe Vanier-Dalet-Poirier et est dominée par des roches volcaniques mafiques et intermédiaires non différenciées de composition basaltique à andésitique. Des volcanites et des volcanoclastites felsiques de composition dacitique à rhyolitique et des interlits de roches sédimentaires variées (argilites, shales graphitiques, formations de fer) ont aussi été documentés. Les roches sont métamorphisées au faciès des schistes verts mais peuvent atteindre le faciès des amphibolites en bordure des plutons intrusifs tardifs.
Stratigraphie
Le gîte Osborne-Bell est associé à des unités felsiques synvolcaniques qui se retrouvent au sein d’un vaste assemblage de volcanites intermédiaires à mafiques. L’ensemble est affecté par la déformation et l’altération à des degrés variables. La limite sud est bordée par le stock post-tectonique de Beehler, qui tronque la séquence volcanique. Un essaim de dykes à phénocristaux de feldspath-amphibole associé au stock de Beehler recoupe également la séquence synvolcanique. Des dykes tardifs d’aplite et de lamprophyre recoupent toutes les unités décrites ci-dessus (figure 3).
Volcanites intermédiaires à mafiques
Les unités massives et volcanoclastiques de composition intermédiaire à mafique représentent le plus grand volume de roches volcaniques à Osborne-Bell. Ces roches sont généralement finement grenues et modérément foliées. L’unité massive est principalement observée au nord de l’assemblage felsique.
L’unité volcanoclastique est le faciès mafique le plus volumineux à Osborne-Bell et est présent de part et d’autre de l’assemblage felsique. Son apparence visuelle est caractérisée par des bandes de couleur variant du gris foncé à des teintes de vert et de prune. Des clastes allongés (lapilli et blocs) altérés en chlorite sont couramment observés et illustrent clairement la texture foliée. La matrice présente une faible silicification pénétrative accompagnée de biotitisation. Les fragments felsiques ou les clastes altérés en silice, lorsque présents, peuvent former jusqu’à 15 % de la roche et sont caractérisés par une forte altération en silice-séricite.
Volcanites felsiques
Rhyodacite à phénocristaux de quartz
La rhyodacite à phénocristaux de quartz représente la principale composante de l’assemblage felsique. L’unité a été documentée en forage sur toute l’étendue latérale de 1,9 kilomètre et constitue la roche felsique la plus profonde rencontrée jusqu’à présent à Osborne-Bell. L’épaisseur de l’empilement peut atteindre une centaine de mètres. L’unité contient jusqu’à 10 % de phénocristaux millimétriques de quartz bleu. À l’extrémité ouest d’Osborne-Bell, l’unité peut aussi contenir 2-15 % de phénocristaux de feldspath. La texture est généralement massive ou faiblement à modérément foliée. L’unité est fortement altérée en séricite et silice.
Rhyodacite aphyrique
La rhyodacite aphyrique est typiquement adjacente et/ou intercalée avec le faciès felsique à phénocristaux de quartz. La continuité latérale de l’unité en direction est-ouest est limitée de quelques dizaines de mètres à une centaine de mètres, et son épaisseur varie de métrique à décamétrique. La rhyodacite aphyrique présente des patrons d’altération et de déformation très similaires à ceux de l’unité felsique à phénocristaux de quartz.
Rhyodacite bréchique
La rhyodacite bréchique contient des fragments intermédiaires à felsiques. L’unité présente une forte séricitisation avec quelques bandes siliceuses. Une foliation bien développée est observée. Ce faciès est associé aux autres faciès volcaniques felsiques mais a aussi été documenté sous forme de minces intervalles isolés au sein des volcanites mafiques.
Unité felsique Zebra
L’unité zébrée est présente dans la partie centrale et à l’extrémité est d’Osborne-Bell. Elle recoupe les deux assemblages volcaniques, intermédiaire à mafique et felsique. Cette roche inhabituelle, aphyrique, mauve grisâtre, foliée, faiblement magnétique, est caractérisée par un dense réseau de microfractures pâles qui présentent une orientation préférentielle subparallèle à la foliation principale. Cette unité est interprétée comme étant représentative des derniers épisodes de magmatisme felsique synvolcanique.
Roches intrusives tardives
Stock de Beehler
Le stock de Beehler est de composition monzonitique à granodioritique et est interprété comme étant tardi- à post-tectonique. Il recoupe et tronque la stratigraphie volcanique. La roche est caractérisée par une texture intergranulaire non foliée, et contient 20-30 % de gros phénocristaux de feldspath et jusqu’à 8 % de minéraux ferromagnésiens comme l’amphibole et la chlorite. Un important essaim de dykes à phénocristaux de feldspath-amphibole est présent à la bordure nord de cette intrusion et pourrait être cogénétique avec cette dernière.
Dykes à phénocristaux de feldspath-amphibole
Les dykes à phénocristaux de feldspath-amphibole ont la même composition géochimique que le stock de Beehler. De plus, ces dykes sont graduellement de plus en plus présents en se rapprochant du stock de Beehler. Ces observations suggèrent un lien cogénétique entre les deux. Leur texture non foliée indique qu’ils n’ont pas été affectés par les différentes phases de déformation pénétrative affectant les autres lithologies dans le secteur, indiquant une mise en place tardi- à post-tectonique. Les dykes varient de quelques décimètres à plusieurs mètres d’épaisseur. La matrice finement grenue contient 3-20 % de phénocristaux de feldspath et 3-8 % de phénocristaux ferromagnésiens, notamment de l’amphibole et de la chlorite. Leur couleur varie de gris à différentes teintes de rouge, dont l’intensité varie en fonction du degré d’hématisation.
Aplite/pegmatite
En plus de la phase porphyrique dominante du stock de Beehler, des dykes d’aplite et de pegmatite ont aussi été observés, en moindres quantités toutefois. Ces dykes recoupent les unités volcaniques et les dykes à phénocristaux de feldspath-amphibole. Les dykes d’aplite sont généralement finement grenus, massifs et homogènes. Ils contiennent 2-5 % de minéraux ferromagnésiens. Les dykes de pegmatite contiennent de gros cristaux de quartz et de feldspath blanc à rougeâtre et des traces de minéraux ferromagnésiens non magnétiques.
Lamprophyre
De rares dykes de lamprophyre gris foncé recoupent toutes les autres unités lithologiques. La matrice riche en calcite est finement grenue et contient des phénocristaux submillimétriques d’amphibole. L’absence de toute fabrique tectonique secondaire indique une mise en place tardive.
Minéralisation aurifère
Le gîte Osborne-Bell constitue un gîte aurifère de pyrite disséminée et n’est donc pas un gîte d’or filonien archéen typique comme ceux que l’on trouve généralement dans la ceinture de l’Abitibi. Bien que la compréhension du gîte se soit grandement améliorée ces dernières années, l’origine de l’or du gîte Osborne-Bell et ses contrôles géologiques n’ont pas encore été complètement élucidés.
La minéralisation aurifère riche en sulfures du gîte Osborne-Bell s’étend sur une distance latérale de 1,900 mètres; la minéralisation dans la partie est orientée N276° et montre un pendage abrupt (80°) vers le nord, tandis que la minéralisation à l’extrémité ouest est orientée N310° et fortement inclinée (72°) au nord-est. L’étendue de la minéralisation peut atteindre jusqu’à 430 mètres d’épaisseur et a été suivie jusqu’à une profondeur verticale de 1,300 mètres sous la surface dans la partie est du gîte.
La minéralisation se compose de sulfures disséminés, de concentrations de sulfures sous forme de lentilles millimétriques à centimétriques, et de filonnets millimétriques et de veinules de sulfures finement grenus. Les sulfures se composent principalement de pyrite, avec un peu de pyrrhotite, chalcopyrite et sphalérite. Les teneurs plus élevées en or sont généralement associées à la présence de 5 à 10 % de sulfures, principalement sous forme de filonnets et de veinules de sulfures avec un peu de chlorite (figure 4).
La minéralisation est surtout présente dans les unités felsiques synvolcaniques et aux contacts avec les volcanites intermédiaires à mafiques environnantes. Les unités volcaniques intermédiaires à mafiques peuvent aussi être minéralisées jusqu’à plusieurs dizaines de mètres des contacts avec les roches felsiques. La minéralisation aurifère est fortement contrôlée par la schistosité au sein des unités volcaniques. Un essaim de dykes tardi- à post-tectoniques recoupe la séquence synvolcanique. On observe souvent des intervalles à haute teneur en or près du contact entre les roches volcaniques et les dykes. Ces derniers ont probablement joué un rôle dans la remobilisation tardi- à post-tectonique de l’or mais ne sont pas reliés au principal événement minéralisateur à l’origine de l’or.
Au gîte Osborne-Bell, la minéralisation aurifère est définie à l’intérieur de 9 lentilles minéralisées séparées en trois secteurs (les séries 1 à 3) (figure5). Les zones ont été définies en tenant compte d’une épaisseur réelle minimale de 2 mètres et d’un seuil de coupure de 3,0 g/t Au.
Estimation des ressources minérales
Mise à jour de l’estimation des ressources minérales de mars 2018
- Ressources présumées : 2,587 Mt à 6,13 g/t Au pour 510 000 oz Au en supposant un prix de 1 300 $ US par once d’or et un seuil de coupure de 3,0 g/t Au
Estimation des ressources minérales présumées du gîte Osborne-Bell
Remarque:
- Arrondi au millier près, ce qui pourrait générer de légers écarts.
Remarques à propos de l’estimation des ressources minérales du gîte Osborne-Bell:
- La personne qualifiée indépendante aux fins de l’estimation des ressources minérales, tel que défini par le Règlement 43-101, est Pierre-Luc Richard, géo., M. Sc. (InnovExplo Inc.), et la date d’effet de l’estimation est le 2 mars 2018.
- Ces ressources minérales ne sont pas des réserves minérales puisque leur viabilité économique n’a pas été démontrée.
- Bien que les résultats soient présentés avant dilution et en place, les ressources minérales divulguées sont considérées comme ayant des perspectives raisonnables d’extraction économique.
- L’estimation inclut neuf (9) zones minéralisées aurifères définies par des enveloppes individuelles ayant une épaisseur vraie minimale de 2 mètres.
- Une teneur de coupure supérieure pour l’or a été appliquée aux données composite et déterminée pour chaque zone. Elle varie de 25 g/t à 55 g/t.
- Des valeurs de densité ont été appliquées en fonction des lithologies suivantes (g/cm3) : volcanites = 2,80; dykes tardifs stériles et stock de Beehler = 2,78; unité felsique Zebra = 2,72.
- La modélisation des teneurs pour l’estimation des ressources a été effectuée à partir des données de forage en utilisant une méthode d’interpolation par krigeage ordinaire sur un bloc modèle avec des blocs de 2,5 m x 2,5 m x 2,5 m.
- L’estimation des ressources souterraines est présentée selon un seuil de coupure de 3,00 g/t Au. Le seuil de coupure est calculé en utilisant les hypothèses suivantes : coût d’extraction minière = 80 $ CA; coût de traitement = 40 $ CA; charges G&A = 10 $ CA. Pour calculer les seuils de coupure, les paramètres suivants ont été utilisés : prix de l’or de 1 300 $ US/oz et taux de change USD : CAD = 1,29, inspiré du taux moyen sur 1 an. Les seuils de coupure devront être réévalués en fonction des conditions du marché qui prévaudront dans l’avenir (prix des métaux, taux de change, coût d’extraction minière, etc.).
- Les ressources minérales présentées ci-dessus sont classées dans la catégorie des ressources présumées. La catégorie présumée n’est définie que dans les secteurs où l’espacement entre les forages est de moins de 100 mètres et où la géologie et les teneurs montrent une continuité suffisante.
- Les ressources ont été estimées à l’aide du logiciel GEMS 6.8 de Geovia. L’estimation est basée sur les résultats de 931 trous de forage au diamant en surface. Une épaisseur réelle d’au moins 2,0 mètres a été appliquée, en utilisant la teneur du matériel adjacent lorsqu’un résultat d’analyse était disponible, ou une valeur de zéro lorsque le matériel n’avait pas été analysé.
- Les calculs ont été faits en unités métriques (mètres, tonnes et g/t). Les contenus en métaux sont présentés en onces troy (tonne métrique x teneur / 31,10348).
- Les nombres de tonnes métriques ont été arrondis au millier près. Tout écart dans les totaux s’explique par le fait que les nombres ont été arrondis, conformément aux recommandations du Règlement 43-101.
- La quantité et la teneur des ressources présumées présentées dans le cadre de cette estimation de ressources minérales sont de nature incertaine et il n’y a pas eu suffisamment de travaux d’exploration pour définir ces ressources présumées comme des ressources indiquées ou mesurées. De plus, il n’est pas certain que des travaux d’exploration ultérieurs permettront de les convertir en ressources de ces catégories.
- Les normes de l’ICM sur les définitions des ressources minérales ont été suivies.
- InnovExplo n’a connaissance d’aucun enjeu environnemental, lié aux permis, juridique, lié aux titres, fiscal, sociopolitique ou lié à la commercialisation, ni de tout autre enjeu pertinent non abordé dans le rapport technique qui pourrait avoir une incidence importante sur l’estimation des ressources minérales.
Les ressources minérales présumées totales pour le gîte Osborne-Bell ont été estimées à 2 587 000 tonnes à une teneur moyenne de 6,13 g/t Au pour 510 000 onces d’or, selon un seuil de coupure de 3,0 g/t (voir le tableau 1 : Ressources minérales présumées du gîte aurifère Osborne-Bell ci-haut). Le modèle utilisé dans le cadre de l’estimation des ressources comprend neuf (9) zones minéralisées individuelles, subverticales et tabulaires, qui ont été définies en utilisant une épaisseur réelle d’au moins deux mètres. Toutes les ressources minérales ont été classées dans la catégorie des ressources minérales présumées.
Cette estimation de ressources minérales reflète une remodélisation géologique du gîte Osborne-Bell, une réévaluation des résultats de forage historiques obtenus par les détenteurs antérieurs, et l’ajout de nouvelles données de forage provenant de 50 sondages réalisés après l’estimation de ressources minérales de 2012 publiée par les détenteurs antérieurs (voir le rapport technique intitulé « 43-101 Technical Report and Mineral Resource Estimate – Osbell Deposit, Comtois Property », avec une date d’effet au 26 octobre 2012, déposé sur SEDAR le 7 décembre 2012 sous le profil d’émetteur de Minéraux Maudore ltée, à l’adresse www.sedar.com) et quatre nouveaux sondages de vérification réalisés par Osisko en décembre 2017. La modélisation était axée sur la définition de sous-domaines à plus haute teneur comparativement à l’approche utilisée lors d’estimations antérieures, qui ciblait le domaine minéralisé plus large. La présente estimation ne tient compte que des zones minéralisées potentiellement exploitables par des méthodes souterraines selon un seuil de coupure de 3,0 g/t Au. Le seuil de coupure a été calculé en utilisant les hypothèses suivantes : (a) un coût d’extraction minière de 80 $ CA/t extraite, (b) un coût de traitement et de transport de 58 $ CA/t usinée, (c) des charges G&A de 10 $ CA/t usinée, (d) un prix de l’or de 1 300 $ US/oz et (e) un taux de change USD : CAD de 1,29. Les autres paramètres sont décrits au tableau 2, Paramètres utilisés pour l’estimation des ressources du gîte Osborne-Bell, ci-dessous. La date d’effet de la présente estimation des ressources est le 2 mars 2018.
Types de gîtes
La propriété Quévillon renferme différents styles de minéralisation et différents types de gîtes. Les indices de métaux de base et les lentilles de sulfures semblent être associées à des modèles de SMV mais l’origine de l’or dans plusieurs cas pourrait être liée soit à un événement synvolcanique et/ou une superposition (ou une remobilisation) tardi-tectonique. Le gîte Osborne-Bell lui-même n’est pas un contexte de SMV typique, mais la présence de sulfures disséminés tire probablement son origine d’un événement hydrothermal synvolcanique.
La composition chimique de la minéralisation à Osborne-Bell est caractérisée par la présence des éléments Au, Ag, Cu et Zn avec localement des quantités traces de Pb, Bi-Te et As. L’argent est communément associé à l’or et les ratios Ag/Au varient de 2 à 5 pour les échantillons dont la teneur est ≥1 g/t Au. Des ratios variant de 0,5 à 10, combinés à des associations Au-Ag-Cu-Zn, sont typiques des minéralisations de type SMV (Dubé et al., 2007).
Dans le cadre du modèle actuel proposé pour le gîte Osborne-Bell, les unités felsiques dans la partie principale du gîte représentent un essaim de dykes synvolcaniques injectés dans un empilement de volcanites mafiques et nourrissant les unités felsiques du centre volcanique localisé dans le secteur SMV de Bell à l’extrémité ouest du gîte. La zone nourricière encaisse la minéralisation de sulfures disséminés enrichie en or (±Ag±Cu±Zn) tandis que le centre volcanique et ses environs encaissent de la minéralisation de Cu-Zn de type SMV (avec un potentiel aurifère). Selon ce scénario, le stock de Beehler, tardif, n’a pas joué un rôle dans la minéralisation primaire, mais pourrait avoir provoqué de la remobilisation locale et a un impact majeur sur le gîte puisqu’il tronque la marge sud du système hydrothermal et dilue la minéralisation en raison de l’injection de dykes à phénocristaux de feldspath génétiquement reliés.
Rapport technique
NI 43-101 Technical Report and Mineral Resource Estimate – Osborne-Bell Deposit, Quévillon Property (anglais seulement)
23/04/2018
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